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Le risque "Inondation"

On appelle aléa la possibilité de l'apparition d'un phénomène ou d'un événement résultant de facteurs ou de processus qui échappent au moins en partie à l'homme.

On appelle enjeux (ou vulnérabilités) les personnes, biens, équipements, et/ou environnement susceptibles de subir les conséquences de l'événement ou du phénomène.

La Présentation du CG13

 

 

La LiNEA interceptera:

  • le ruisseau du Jarret (à un endroit où il est couvert) + interception de sa zone expantion des crues (ZEC) + interception lit majeur

  • le ruisseau de Palama (interception lit majeur + ZEC)

  • le ruisseau de la Fumade (interception lit majeur + ZEC)

  • autres thalwegs avec écoulement superficiels d'eau : thalwegs du Sérens, thalwegs de la Grave et des Bessons, thalwegs des Eaux Bonnes (Bastide longue, les Deux Tours, les eaux bonnes et un affluent), vallon du Jarret et thalweg de la Pounche

  • le canal de Provence

  • les écoulements d'une surface totale de bassin versant de 80 km²

  • des zones inondables significatives

 

Les impacts potentiels sur les eaux souterraines (considérés dans l'étude d'impacts pièce C2-IV-p177)

  • Incidences quantitatives par remblais : modifications des écoulements souterrains (abaissement de la piézométrie en aval ou à contrario un rehaussement en amont); Absence d’incidence sur les nappes souterraines dans les zones en déblais mais interception possible (Dossier EAU p112) !

  • Incidences qualitatives sur les eaux souterraines : risques de pollution chronique ou accidentelle des aquifères souterrains (infiltration des eaux de ruissellement et/ou échanges eaux superficielles - eaux souterraines).

 

Les impacts potentiels sur les eaux superficielles (considérés dans l'étude d'impacts pièce C2-IV-p177)

  • Aggravation des risques d'inondation par remblais en zone inondable au niveau des écoulements des ruisseaux Palama et la Fumade

  • Accroissement des débits ruisselés, par augmentation des surfaces imperméabilisées

  • Accroissement des débits évacués vers les milieux récepteurs (réseau pluvial ou milieu naturel) par augmentation des surfaces imperméabilisées

  • Pas d'incidence significative sur les volumes de crues des ruisseaux car la surélévation des niveaux d’eau sera rapidement dissipés

  • Incidences qualitatives sur les eaux souterraines : risques de pollution chronique ou accidentelle à partir des eaux de ruissellement ET à partir des ouvrages et de leurs rejets

 

Les pollutions seront chroniques, accidentelles ou "saisonnières":

  • Lessivage pluvial des polluants produits par le trafic par usure (pneumatiques, chaussées...) et par combustion des carburants.

  • Emissions de ces composants nocifs vers les milieux avoisinants (métaux lourds comme plomb et le zinc,  hydrocarbures): sols, sous-sols eaux

  • Pollution accidentelle de tout type

  • Pollution saisonnière : sels de déneigement, utilisation éventuelle de produits phytosanitaires d’entretien.

 

Augmentation des risques "inondation" (débit et/ou hauteur d'eau):

  • l'aléa reste fort au niveau de : Serens, Eaux Bonnes, Palama, Fumade et la Grave

  • l'aléa augmente au niveau du Jarret (PPRI) et de la Pounche (PLU)

 

 

La partie du dossier soumis à autorisation au titre de la Loi sur l'eau, purgé par nos soins (pages vides et redondancesde l'étude d'impact , inutiles dans cadre) est téléchargeable en cliquant sur l'icone.

 


 

La LINEA ne résoudra pas le risque

 

 

 

L'aménagement de cette voie, son dimensionnement et son positionnement sont de nature à impacter gravement les écoulements dans le bassin versant considéré, malgré les mesures proposées:

 

Mesures de réduction:

  • Rétablissement des écoulements superficiels interceptés (pour des débits d’occurrence centennale)

  • tracé en long au plus près du terrain naturel

  • 8 Bassins multifonction (écrêtement et traitement)

5 de ces ouvrages n'empêcheront pas l'inondabilité de la LiNEA  au delà d'une occurence décennale !

 Alors, qu'en sera-t-il pour une occurence centennale ? n'oublions pas que les PPRi  (Plan de Prévention des Risques inondation) sont établis pour des occurences centennales !

 

 

Mesures de compensation en faveur des eaux souterraines

  • pas d’incidence quantitative significative donc aucune mesure corrective

  • mise en place de bassins de traitement pour protéger les eaux superficielles et par conséquent les eaux souterraines.

Nécessité de mesures  qualitatives pour apprécier l'état initial (et les mesures de suivi) ! demande d'autorisation 1.1.1.0.

 

Pas d'autorisation de pompage demandée en cas d'interception probable de la nappe en déblai 3.3.1.0. (formation géologique particulière à Allauch)

 

Pas d'autorisation demandée pour régimes particuliers 5.1.30. (forage pour recherche de cavités -  aménagement des cavités de carrière) au regard des travaux projetés de remblaiement des cavités souterraines anthropiques dans la zone des Gours (Allauch) avec impact possible sur zone humide (étang)

 

Mise en danger de la ressource en eau : même si la nappe souterraine n'est pas utilisée pour l'AEP, les besoin futurs ne doivent pas être hypothéqués, considérant notamment les menaces pesant sur la Durance et le Verdon (pollution, baisse de débit)

 

 

Mesures de compensation quantitative en faveur des eaux superficielles

  • mise en place d'ouvrages de franchissement des ruisseaux pour une période de retour de 100 ans

  • mise en place d’ouvrages d’écrêtement dimensionnés pour une période de retour 10 ans (8 bassins pour un total de 13 390 m3).

  • création d'une zone de compensation (pour compenser les zones d'expansion des crues qui seront remblayée, à savoir les zones inondables au abords des ruisseaux de Palama et la Fumade) ;

  • collecte des eaux de la plate-forme (dimensionnement prévu pour une période de retour 10 ans)  par noues et collecteurs-avaloirs

Remblais en ZEC (Fumade et Palama) incompatibles avec le SDAGE ! quelles seront les mesures de compensation ? Description et localisation des zones de compensation ?

 

Ouvrages de franchissement des ruisseaux (dossier EAU p 80):

  • Serens : collecteur du Vallon Dol et écoulement sur chaussées inondables

  • Eaux Bonnes : recalibration du fossé  - LiNEA submersible

  • Palama : LiNEA submersible + augmentation des niveaux en amont sur 30 m

  • La Fumade : recalibrage du lit - LiNEA submersible + augmentation ligne d'eau en aval sur 250 m

  • La Grave : LiNEA submersible + augmentation des niveaux en amont sur 30 m

  • Le Jarret (PPRI - zone inondable même sur partie couverte) LiNEA submersible + augmentation des niveaux en aval

  • La Pounche : mûr de protection sur le talus nord -  LiNEA submersible + augmentation des niveaux en amont sur 20 m (1m de hauteur d'eau jugée acceptable malgré école maternelle) et en aval sur 15 m + aumentation de l'aléa (dossier sur l'eau p 96)

 

Ce dernier point aurait du faire l'objet d'une mise en compatibilité du PLU d'Allauch, dont le règlement stipule que : « dans les secteurs de risque d’inondation soumis à un aléa fort toute constructions et occupations du sol sont interdites à l’exception des (…) travaux sur les constructions existantes ne conduisant pas à une augmentation possible de la population soumise au risque ou à la création de nouveaux risques en particulier par l’augmentation de l’emprise au sol ». Or, le projet traverse un secteur soumis aux inondations niveau aléa fort au droit du quartier de la Pounche et aggrave pas les risques d’inondation
 

Va nécessiter la mise à jour du PPRI (Plan de Prévention des Risques Innondation) de Plan de Cuques (mais non demandée dans le dossier de mise en compatibilité des documents d'urbanisme)

 

Exutoire naturels pour les 5 bassins inadaptés (sous-dimentionnés) au delà d'une occurence décennale

  • pour Marseille : Réseau pluvial existant  déjà sous-dimensionné  et débordant

  • pour plan de Cuques : l'exutoire principal est le Jarret

  • Pour Allauch : réseau pluvial vers réseau marseillais

Comment sera commandée la vanne de fermeture des bassins (vers exutoire) en cas de pollution accidentelle (automatique ou manuelle) ?

Vidange totale des bassins < 48h

 

Volume de rétention des bassins notoirement insuffisant en zone urbaine : 625 m3/ ha (24,4 ha de surface imperméabilisée pour 13 390 m3 de bassin) : pour le bassin de l'Arc, le volume de rétention imposé par arrêté préfectoral est de 800m3 par hectare imperméabilisé. Les bassins auraient du totaliser un volume de 18 000 m3.

 

 

 

Mesure de compensation qualitative en faveur des eaux superficielles

  • collecte des eaux pluviales par des noues (auto-épuration) ou par des collecteurs avec avaloirs (vers bassins de traitement/rétention).

  • absence de "volume mort" dans les bassins

  • traitement de la pollution chronique, par bassin multifonction sanitaire (massif filtrant) ou bassin multifonction (volume mort de sédimentation)

  • confinement de la pollution accidentelle (cuve).

Le dimensionnement des bassins déjà insuffisant pour la fonction écrêtement (13 390 m3) et sera également  insuffisant pour la fonction traitement !

Les objectifs de qualité sont fixés sans limite de concentration imposée !

Les noues sont considérées comme des systèmes d'auto-épuration et non comme exutoire d'effluents pollués dans le milieu naturel !!!

Nécessité du maintien des volumes morts (Dossier EAU p98): contradiction avec ce qui est annoncé et avec les recommandation de l'ARS

Le bon état du Jarret ne sera pas atteint en 2027, dans ces conditions


 

 

La proximité de la zone humide des Gours aurait dû faire l'objet d'une expertise hydraulique et hydrologique (résurgence d'une nappe superficielle, source ... doline, glissement de terrain ...) pour apprécier sa vulnérabilité aux travaux de colmatage envisagés mais aussi ses impacts potentiels (inondation) lors d'évènements orageux.

Cette zone humide est pourtant reconnue puisqu'elle fait l'objet d'une remarque dans la partie "Méthodes et difficultés éventuelles" de l'étude d'impact : "Conformément à l’arrêté ministériel du 24 juin 2008 modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 relatif à la délimitation et la caractérisation des zones humides, la cartographie des habitats et les relevés des espèces floristiques ont permis de relever la présence d’éventuelles zones humides au sein de la zone d’étude, complétés par une expertise des sols menée en parallèle."

 

 

 

Définition technique (source http://www.prim.net)

 

On associe souvent à la notion de crue la notion de période de retour (crue décennale, centennale, millennale, etc.) : plus cette période est grande, plus l'évènement est rare et les débits sont importants. La période de retour est l'inverse de la probabilité d'occurrence du phénomène.

Un phénomène ayant une période de retour de cent ans (phénomène centennal) a une chance sur cent de se produire ou d'être dépassé chaque année. Cela est vérifié à condition de considérer une très longue période. Mais elle peut aussi, sur de courtes périodes (quelques années, parfois une seule), se répéter plusieurs fois.
L'aléa de référence servant de base à l'élaboration des PPRN inondations correspond à l'événement centennal ou au plus fort événement connu, s'il présente une période de retour supérieure à cent ans.

 

 

 

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