
les Transports partagés

D’après l’INSEE, dans les zones faiblement urbanisées, deux-tiers des habitants (68%) appartiennent à un ménage comptant autant de voitures que de membres adultes en 2008, contre 54% en 1994. Sans surprise, 58% des déplacements motorisés y sont effectués en solo, contre 49% en 1994.
Le co-voiturage et l’auto-partage particulier sont pourtant adaptés à tous les secteurs géographiques (grandes villes, petites villes, périurbain, rural) et à tous les publics (célibataires, familles avec enfants, etc.).
Le co-voiturage et l’auto-partage nécessitent un travail de sensibilisation et de changement de comportement des particuliers (pour se détacher de la voiture et se familiariser avec d’autres modes de transports) qui peuvent être accompagnés, par exemple en soutenant techniquement, juridiquement et financièrement les clubs et associations locales, et en mettant à disposition des places de stationnement gratuites.
Les communes (et communauté de communes) peuvent encourager le partage de véhicules entre leurs habitants. Mais dans l'agglomération marseillaise, l'auto-partage se résume malheureusement à "continuer à utiliser la voiture en ville, sans le problèmes de stationnement". En témoignent le nombre et la localisation des stations de Citiz Provence.
L'utilité "écologique" de ces mesures est détournée !
Dans le cadre du projet LiNEA, aucun encouragement à ce mode de déplacement durable n’est envisagé,
puisqu'il n'existe aucun accompagnement.