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Sécurité routière

L’insécurité routière n'est même pas évoquée dans le dossier d’enquête, sauf très succinctement en phase travaux. Le CG13 considère donc que le projet routier n'est pas de nature à générer des risques pour les usagers.

 

Pourtant, Il existe bien des éléments à prendre en compte dans cette optique. Les usagers vulnérables, piétons et cyclistes, enfants, personnes âgées et personnes handicapées (dont handicaps moteurs et visuels) sont par définition mal protégés et le contexte routier augmente le risque en proportion.Ceci est d'autant plus amplifié par les nombreuses intersections avec les réseaux existants et les débits de circulation.

 

N'oublions pas que le risque routier constitue la première cause de mortalité chez les jeunes de plus de 10 ans.

Les usagers vulnérables

 

Sont définis comme usagers vulnérables, les usagers mal protégés, c'est à dire démunis de protection extérieure et souvent difficilement perçus par les autres usagers de la route. Selon cette définition, sont définis comme usagers vulnérables, les piétons, les cyclistes et les 2 roues motorisés. Une définition plus large fait référence aux incapacités physiques ou cognitives telles que :

  • l'âge (personnes âgées, adolescents, enfants)

  • les handicaps

  • les situations particulières ou inhabituelles (liés au lieu, au mode, au moment, ...)

Les usagers vulnérables représentent 43% des tués et 70% de blessés graves en 2014.

 

 

Quelques soient les causes et circonstances, qui font l’objet de mesures de prévention particulières, nous constatons que les statistiques présentées ont des implications directes dans la conception d’une infrastructure routière comme la LiNEA.

Si on peut lire dans le dossier d'enquête que certaines mesures seront prises par la suite, il y en a qui s’imposent dès la conception :

  • les voies cyclables, comme les voies piétonnes, séparées des voies de véhicules motorisés ;

  • le maillage sécurisé des voies cyclables

  • l’identification spéciale préventive des zones à risque pour les usagers vulnérables ;

Les outils comme le logiciel Concerto développé par le SETRA et le CERTU, sont conçus pour la première partie des études de sécurité : repérer les zones d’accumulation d’accidents anormales d’un point de vue statistique, et d’indiquer les sections de route anormales statistiquement et les problèmes existants (chaussée mouillée, obstacles latéraux, sortie de véhicule, nuit etc.). Aucune étude sur la sécurité routière n’est présente dans le dossier d’enquête.

Les transports de matières dangereuses (TMD)

 

 

Le transport de matières dangereuses (TMD) ne concerne pas que les produits hautement toxiques, explosifs ou polluants. Il concerne également tous les produits dont nous avons régulièrement besoin comme les carburants, le gaz, les engrais (solides ou liquides), et qui, en cas d’événement, peuvent présenter des risques pour les populations ou l’environnement.

Le risque lié au transport de matières dangereuses est déjà bien identifié sur les 3 communes traversées par le projet.

 

Le CG13 affirme de manière contradictoire, que « La pollution accidentelle est consécutive à un accident de circulation au cours duquel sont déversées des matières polluantes voire dangereuses, avec des conséquences plus ou moins graves sur la ressource en eau, selon la nature et la quantité du produit déversé. » mais que « la voie sera interdite aux transports de matières dangereuses ».

 

Le maire exerce la police de la circulation sur les routes nationales, les routes départementales et les voies de communication à l’intérieur des agglomérations, sous réserve des pouvoirs dévolus au représentant de l’État dans le département pour les routes à grande circulation. Il peut également prendre des arrêtés interdisant le passage de poids-lourds transportant des matières dangereuses sur sa commune, dans un objectif de sécurité publique. Sur certains axes, la circulation de matières dangereuses est totalement interdite et signalée par les trois panneaux suivants :

Le trafic interne concernant l’approvisionnement des communes et des stations-service

continuerait donc à se poursuivre sur les voies communales ?  

Voilà qui demandera une vigilance postérieure quant aux interdictions de TMD sur la LiNEA.

 

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